SOIGNER UNE RHINITE
Le rhume est caractérisé par un ensemble d’atteintes de la sphère ORL et plus particulièrement des voies respiratoires supérieures. C’est à dire le nez, les sinus et la gorge.
La rhinite est l’inflammation de la muqueuse nasale, c’est généralement le plus embêtant !
À QUOI SERT LE NEZ ?
20.000 litre d’air traverse chaque jour les voies nasales !
Le nez participe à la respiration en humidifiant, réchauffant et purifiant l’air. Les muqueuses sécrétent un mucus qui vient se coller aux poussières respirées. Il est donc naturel d’avoir des sécrétions qui descendant dans la gorge pour être dégluti et éliminé ! Cela permet d’éviter la propagation vers l’oreille et les bronches.
Il participe aussi à la phonation et à l’olfaction.
CE QUI POSE PROBLÈME
On retrouve plusieurs symptômes caractéristiques :
– Une congestion nasale : le nez bouché.
– Une Rhinorrhée : c’est l’écoulement nasal. Ce qui vous fait utiliser un paquet de mouchoir par heure.
– Des éternuements : Lorsque la muqueuse est irritée, cela provoque un réflexe d’évacuation.
– Toux : Plus tardif, il est possible que les poumons finissent par être irrités ou infectés aussi.
Qu’on se le dise, un rhume classique dure en moyenne 7 jours avec ou sans traitement.
Peut-on accélérer le processus ? Peut-on éviter que ça se produise trop souvent (la fameuse rhinite chronique) ?
Oui. Et Naturellement. Tout sera expliqué dans les solutions étiopathiques.
LES TYPES DE RHINITE
Il existe plusieurs types de rhinite chronique:
La rhinite Atrophique :
A force de se défendre et n’étant plus assez adaptées, les muqueuses nasales finissent par se scléroser. Elles deviennent épaisses et obstruent la respiration. C’est un cas d’évolution classique lorsque la vascularisation nasale n’est pas optimale !
Normalement, les agressions répétées de l’air ambiant (avec ses polluants, possible allergènes, virus et bactéries) stimulent les muqueuses nasales et entrainent un afflux sanguins et des réflexes visant à éliminer les agressions. Cela se fait constamment à différents degrés, même pendant que vous lisez cet article.
Lorsque les muqueuses ne sont plus adaptées, mal vascularisées, elles ne réagissent plus efficacement aux agressions. Le nez est donc constamment pris, obstrué, et vous avez du mal à bien respirer par le nez au fur et à mesure du temps.
La rhinite vasomotrice : inflammation neurogène
C’est le nez qui coule constamment. Un mouchage clair et beaucoup d’éternuement.
Dans ce cas, la muqueuse est hyper-réactive. La moindre sollicitation entraine un cortège défensif maximal ! C’est une inflammation directe de votre muqueuse nasale. On parle d’hypersensibilité car le système nerveux devient trop sensible et réagit en entrainant une dilatation des vaisseaux sanguin, un œdème et une augmentation des cellules inflammatoires.
Les symptômes peuvent être latéralisés (avec une narine plus encombré que l’autre) ou complet.
MÉCANISME D'APPARITION
Les deux possibilités les plus courantes sont :
- Un milieu trop agressif.
Vous respirez constamment des polluants, sec et froid, et en plus vous fréquentez des virus et bactéries. Le combo génial qui favorise grandement le fait d’avoir une rhinite. Mais si vous avez une bonne hygiène de vie, il est fort probable que cela ne vous touche même pas tant que ça.
- Une baisse des capacités d’adaptation.
Vous êtes le seul de votre entourage à attraper un rhume à chaque début, milieu et fin d’hiver ?
Vous évitez de faire la bise parce que vous savez que vous allez chopper un truc ?
Vous prenez un maximum de compléments à l’approche de l’hiver pour booster vos défenses ?
C’est peut-être que vos capacités d’adaptions ORL, et plus particulièrement nasales, sont faibles.
C’est pas vous qui êtes faible, vous n’y êtes pour rien.
Le système nasale et les voies respiratoires supérieures ne sont pas indépendantes de leur vascularisation et innervation. C’est la bonne régulation entre la muqueuse et les éléments neuro- vasculaire qui entraine une adaptation optimale. Mais si un des éléments dysfonctionne, cela vient perturber cette régulation, et l’adaptation ne se fait plus.
Aux yeux de l’étiopathe, cet élément perturbateur peut-être une congestion, une perturbation des informations nerveuses ou une irritation chronique.
Selon le cas, Il sera nécessaire de travailler sur l’origine de cette problématique afin de redonner le plein potentiel aux muqueuses.
Par exemple : Des reflux chroniques en provenance de l’estomac peuvent venir irriter les muqueuses de la gorge, du nez et des oreilles.
SOLUTION ÉTIOPATHIQUE
Dans un premier temps, il est important de déterminer la cause de cette atteinte et d’éliminer ce qui ne rentre pas dans le champ d’action de l’étiopathie.
L’étiopathie ne soigne pas tout, elle ne remplace pas la médecine.
Une infection importante pourrait nécessiter un traitement antibiotique.
Une atrophie trop avancée pourrait nécessiter une chirurgie.
Etc.
Une fois l’élément causal mis en avant, l’étiopathe agit par des manipulations douces et adaptées sur le sytème à l’origine de la perturbation. Cela peut consister en un travail de mobilité cervicales, de décongestion de la sphère ORL, de mobilisation viscérale.
Pourquoi mobiliser la région cervicale ?
La sensibilité ORL chemine par le complexe trigémino-cervicale.
Cette sensibilité permet, entre autre, une réaction adaptée selon le stimuli extérieur. Une perturbation radiculaire de ce complexe peut être un facteur mécanique suffisant à modifier la sensibilité ORL. Une action manuelle, douce et adaptée par votre étiopathe sur le territoire cervical permet de réduire cette perturbation.
Pourquoi décongestionner la sphère ORL ?
L’état congestif signe une perturbation.
Les muqueuses se gorgent de liquide, les vaisseaux sont dilatés, tout est en place pour réagir.
Seulement, cet état n’est intéressant que dans la phase de réaction. Quand celui-ci dure dans le temps, c’est que la circulation ne se fait plus de façon optimale. Il est donc nécessaire de travailler manuellement sur la zone congestionnée afin de créer les réflexes nécessaires pour une bonne libération.
Pourquoi les manipulations ne sont pas les mêmes pour tout le monde ?
Car la cause n’est pas forcement similaire, l’ancienneté non plus, votre environnement encore moins.
Il est impératif de travailler de façon adaptée à votre problématique en prenant en compte votre situation avec cette pathologie.
Selon l’ancienneté des symptômes et votre hygiène de vie, la durée du traitement étiopathique sera plus ou moins rapide.